Endurance fondamentale & management

👉 Et si vos équipes travaillaient au bon rythme ?

On parle beaucoup de vitesse et d’efficacité immédiate. Mais dans le sport comme dans l’entreprise, courir trop vite, trop longtemps mène souvent au même résultat : blessures et épuisement.
👉 Les sportifs de haut niveau le savent : la progression durable se construit dans une zone particulière : l’endurance fondamentale.
Et si vos équipes pouvaient, elles aussi, progresser en travaillant au bon rythme ?

1. L’endurance fondamentale, un socle invisible

Dans le sport, c’est l’entraînement à intensité modérée, régulier, qui développe la base aérobie. À 60–70 % de son maximum, rien de spectaculaire, et pourtant on progresse sans s’en rendre compte. C’est contre-intuitif, il faut l’admettre, et nous l’avons testé nous-mêmes avant de vous le partager. Ce n’est pas en forçant en permanence qu’on améliore ses performances.

Et ce qui est certain, c’est qu’en dehors du risque de blessures et de la fatigue, le plaisir finit par disparaître à force de sur-solliciter son corps et de s’infliger trop d’exercices.
Dans le business, ce ne sont pas les routines et les méthodes de travail qui font les gros titres. Mais ce sont elles qui assurent la clarté, la régularité et la confiance… et qui, au final, rapportent les médailles.

 

2. Quand le sprint permanent épuise les équipes

Le problème, c’est que beaucoup d’organisations vivent comme si elles étaient en compétition chaque jour. La recherche de rentabilité et de croissance se traduit trop souvent par une accumulation de tâches et d’urgences. On rallonge les réunions, on sature les boîtes mail.

Mais ce bruit visible n’est pas un signe de performance. Comme le bourdonnement autour d’une ruche : son intensité sonore (en décibels) ne reflète ni la quantité de miel produite (en kilo), ni son goût (subjectif). En entreprise aussi, l’agitation est trop souvent confondue avec l’efficacité.

3. Les bons indicateurs de performance

Le piège, c’est de juger la vitesse brute. Vraiment.

Faisons un pas de côté : vous avez forcément déjà fait du vélo. Les compteurs affichent tous la vitesse et la distance parcourue. La vitesse instantanée ou moyenne (km/h) dépend du vent, de la pente, du matériel, de la température, de la chaussée… Elle ne dit rien de l’effort réel fourni par le cycliste en fonction de ses capacités.
Le rythme cardiaque (bpm), lui, ne ment pas : il reflète directement l’intensité de l’effort. C’est le cœur qui alimente en oxygène les muscles.

En management, c’est pareil : mesurer uniquement l’activité visible ne dit rien de l’efficacité d’une équipe ni de sa santé. Les bons indicateurs sont ailleurs : clarté des rôles, temps libéré pour les tâches utiles, fluidité des interactions…

👉 Le “cardio-fréquencemètre” des entreprises doit être composé de plusieurs sondes. Autant de KPI qui reflètent la soutenabilité de l’effort collectif, bien loin du nombre de kilomètres et de la vitesse.

🎯 Envie de repenser vos indicateurs et d’y voir plus clair sur les bons KPI ?

Construire l’endurance fondamentale de vos équipes, c’est leur donner un socle pour progresser sans s’épuiser. La performance durable ne vient pas de l’intensité permanente, mais du bon rythme, semaine après semaine.

👉 Au bon rythme, on est plus serein, on a les idées claires et on peut ajuster ce qui doit l’être. Dont tous les KPI qui passent encore à côté de l’essentiel.

Agilité ou utopie organisationnelle

Lencioni -5 dysfonctions

Activer le mode équipage

8 routines pour tester & apprendre

La pression au travail

Les freins des entreprises

Découvrir nos formations qui sont conçues autour d’une pédagogie active et ludique, des mises en situations, des exercices pratiques. 

Autant d’expériiiences dont se souviendront les apprenants.