La pression et les malaises sous-jacents

On en parle tous les jours.
« Je suis sous pression », « on me met la pression », « il faut tenir la pression »…
👉 Mais qu’est-ce qu’on met vraiment derrière ce mot ? Est-ce une force qui nous aide à avancer, ou un poids qui finit par nous écraser ?

1. La pression, définition et perception

La pression, c’est avant tout un ressenti. Elle naît de l’écart entre ce qu’on pense devoir accomplir et les moyens dont on dispose réellement. Plus cet écart – réel ou perçu – est grand, plus la pression s’installe.

Pour certains, les incertitudes et le challenge d’une mission constituent un défi excitant, une stimulation qui pousse à donner le meilleur.

Pour d’autres, la même situation devient une lourdeur qui pèse et qui écrase : attendus trop élevés, manque de moyens pour bien faire, accumulation de tâches. Dans ces conditions, la pression cesse d’être un moteur et devient une source de mal-être.

 

 

2. Quand la pression devient négative

Une pression trop forte ou mal gérée ne traduit pas seulement un manque de « résistance » individuelle. Elle est souvent le symptôme d’un problème caché :

      • Processus mal définis ou outils inadaptés,
      • Répartition des rôles floue,
      • Communication insuffisante,
      • Équipe isolée ou sous-dimensionnée,
      • Compétences techniques manquantes, ou équipements inadaptés.

👉 Autrement dit, la pression négative pointe surtout du doigt un déséquilibre organisationnel, pas une faiblesse personnelle.

Une équipe que nous avons accompagnée l’a résumé par une image parlante :
« En ce moment, on a l’impression de devoir livrer un combat à l’épée… avec une cuillère, et une main attachée dans le dos. »

Ce n’était pas le manque de motivation, mais l’absence de conditions de travail adaptées. Dans ce cas, il ne s’agit pas d’un biais de perfectionnisme mais bien d’un signal d’alerte :

      • Remplacer un collaborateur en difficulté,
      • Adopter une nouvelle machine ou un outil plus pertinent,
      • Mettre en place une task-force temporaire,
      • Ou simplement ajuster durablement le staffing d’une business unit.

👉 Autant de leviers managériaux qui transforment une pression destructrice en dynamique constructive.

3. La pression positive, source d’engagement

La pression n’est pas toujours un problème.
Lorsqu’elle est maîtrisée et partagée, elle peut devenir un formidable levier d’implication.
Trois facteurs clés de succès :

      1. Des attendus (livrables, délais) clairs et réalistes,
      2. Un staffing qui réunit les compétences nécessaires et sait fonctionner ensemble,
      3. Et, cerise sur le gâteau, un objectif commun-partagé (OCP) qui nourrit la motivation collective.

Dans ces conditions, la pression se transforme en énergie constructive : elle stimule l’envie de se dépasser, de coopérer, de s’impliquer pleinement.

🎯 Transformer la pression plutôt que la subir

L’enjeu n’est pas d’éliminer complètement la pression qui dépendent à minima d’aléas, mais d’apprendre à la transformer :

      • Identifier quand elle révèle un problème d’organisation,
      • Donner aux équipes les moyens de la canaliser,
      • Construire des rituels et des outils pour qu’elle devienne une force.

C’est exactement le travail que nous menons avec les formations et ateliers EXPERiiiENCE : transformer la pression subie en tension constructive, celle qui pousse les équipes vers l’avant au lieu de les paralyser.

👉 Et vous : dans votre quotidien, la pression que vous ressentez est-elle plutôt un moteur ou un frein ?

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Autant d’expériiiences dont se souviendront les apprenants.